Luminaires

Le jeu en vaut la chandelle. Dans les ventes aux enchères de luminaires, l’amateur peut explorer toute une gamme d’appliques, chandeliers, flambeaux et candélabres, lampadaires, lampes, lustres et suspensions.
Experts et commissaires-priseurs sont là pour éclairer sa lanterne sur ces lumineux objets du désir, qu’ils soient en argent, en bronze, en cristal, en marbre, en porcelaine ou en verre…Signées de l’orfèvre Christofle ou de la main du maître verrier Lalique, ornées d’un décor en vitraux de Louis Confort Tiffany ou imaginées par des designers (Pierre Chareau, Max Ingrande, Yonel Lebovici, Achille Castiglioni, Ingo Maurer…), ces créations singulières sont mises en lumière dans les ventes de luminaires : bougeoirs, flambeaux, candélabres, lustres, suspensions, appliques, lampadaires, plafonniers, lampes de bureau …
Du reste, saviez-vous que Bulb (1966) du « light-designer » Ingo Maurer est né d’une évidence, magnifier l’ampoule à incandescence au lieu de la cacher par un abat-jour ? Depuis, l’objet design, en métal chromé et verre de 3 kilos est devenu « culte », décliné en 1992 en lampe de table Lucellino (de Luce, lumière, et uccellino, petit oiseau) dotée d’ailes en plumes…
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne de luminaires à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

Voir plus

Lots recommandés

Tiffany Studios New York 1890-1930 “Curtain Border” floor lamp ca. 1910 - Studios Tiffany New York 1890-1930 Lampadaire 'Curtain Border' ca. 1910 diffuseur à dôme composé de carreaux géométriques de verre favrile jaune et ambre liés au plomb, avec un dôme en maille de bronze au sommet long et mince torsadé ; base en bronze moulé à six lumières, avec pied circulaire soutenu par quatre supports incurvés, caractérisé par des motifs "oignons" disposés en séquence le long de la circonférence pour former une corolle de pétales lancéolés ; à partir du sommet de chaque bulbe, de fines nervures en relief se ramifient et s'étendent le long du montant. Signature et modèle imprimés le long du périmètre interne du diffuseur : Tiffany Studios New York 1515 ; signature et modèle imprimés sous la base : Tiffany Studios New York 376. Voir pour comparaison : Christie's New York, 19 décembre 2013, lots 112 et 147 Doté d'un grand sens esthétique, Louis Comfort Tiffany (New York 1848 - 1933) se consacre à la peinture dès son plus jeune âge, se passionnant pour la décoration intérieure et extérieure. Grâce à des études minutieuses sur la coloration du verre, fruit de la connaissance de l'art antique et de la technique verrière vénitienne apprise lors de voyages en Europe, ainsi qu'à une profonde réflexion sur la philosophie de William Morris, artiste et écrivain fondateur de l'Arts and Crafts, ses vases en verre favrile (du vieil anglais fabrile, "artisan"), où toutes les possibilités d'irisation et d'effets lumineux et chromatiques sont expérimentées pour obtenir des effets toujours nouveaux et surprenants, ont été créés. C'est grâce à cette connaissance experte des matériaux et à l'expérimentation continue que les lampes des studios Tiffany, quintessence de l'Art nouveau aux États-Unis, sont devenues célèbres dans le monde entier ; dans ces créations aux formes florales, joyeux hommage à la beauté et à la vitalité de la nature, le protagoniste absolu est toujours la couleur : "La couleur est à l'œil ce que la musique est à l'oreille" (Louis Comfort Tiffany). Alastair Duncan, "Tiffany Lamps and Metalware", 2007, p. 206, fig. 800 Reçu d'achat de la galerie historique Lillian Nassau à New York, enregistré au nom d'Antonello Falqui, daté du 19 octobre 1966 hauteur totale 210 cm - base 180 cm - diamètre de l'abat-jour 62 cm

Estim. 20 000 - 35 000 EUR

Tiffany Studios New York 1890-1930 Telescopic table lamp "Peony" ca. 1910 - Studios Tiffany New York 1890-1930 Lampe de table télescopique "Peony" vers 1910 diffuseur en forme de dôme composé de carreaux de verre polychrome liés au plomb avec une décoration florale ; le long du bord, des carreaux géométriques verts sont disposés en deux rangées, se chevauchant idéalement sur le motif naturaliste dense. Base réticulée en bronze moulé avec quatre lumières. Marque de fabrication avec numéro de modèle imprimé sous un pied "Tiffany Studios New York 397" et le long du profil interne de l'enceinte "Tiffany Studios / New York / 1505". Voir pour comparaison : Christie's, New York, décembre 2018, lot 11 Sotheby's, New York, décembre 2020, lot 531. Egon Neustadt, The Lamps of Tiffany, New York, 1970, pp. 151-153. Alastair Duncan, Tiffany At Auction, New York, 1981, p. 85 n. 227, page. 112 n. 301 et p. 124 n. 334 William Feldstein, Jr. et Alastair Duncan, The Lamps of Tiffany Studios, New York, 1983, p. 16 Takeo Horiuchi (ed.), The World of Louis Comfort Tiffany : A Selection from the Anchorman Collection, Nagoya, Japon, 1994, p. 77. Martin Eidelberg, Nina Gray et Margaret K. Hofer, A New Light on Tiffany : Clara Driscoll and the Tiffany Girls, Londres, 2007, p. 46. Alastair Duncan, Louis C. Tiffany : The Garden Museum Collection, Woodbridge, Suffolk, 2004, p. 301. Alastair Duncan, Tiffany Lamps and Metalware, Woodbridge, Suffolk, 2007, p. 73 et 155. hauteur totale 112 cm - diffuseur 38x56 cm - base 74x28 cm

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

DORAT (Jean). - Magnificentissimi spectaculi, a regina Regum Matre in hortis suburbanis editi, in Henrici Regis Poloniae invictissimi nuper renunciati gratulationem, descriptio. Paris, Fédéric Morel, 1573. Plaquette in-4, maroquin noir, plats encadrés d'un filet doré et ornés d'un décor à la fanfare vide mosaïqué de maroquin fauve, chiffre doré au centre, dos orné, doublure de maroquin fauve serti d'un filet doré, gardes de moire chocolat, tranches lisses, étui (Semet & Plumelle). Édition originale, très rare, de ce beau livre de fêtes. Relation du ballet dit des Polonais, mis en scène par Balthasar de Beaujoyeulx, qu'offrit la reine Catherine de Médicis en 1573 à la délégation polonaise venue présenter au duc d'Anjou (futur Henri III) la couronne de Pologne. Dans ses Mémoires, Brantôme raconte qu'après un somptueux banquet dressé aux Tuileries, l'assistance se transporta dans une grande salle faite à poste, & toute entourée d'une infinité de flambeaux où eut lieu le plus beau ballet qui fust jamais fait au monde, qui fut composé de seize Dames & Damoiselles, [...] qui comparurent dans un grand roc tout argenté, où elles estoient assises dans des niches en forme de nuées de tous costez. Les seize Dames représentoient les seize Provinces de France, avec la musique la plus mélodieuse qu'ont eust sçeu voir [...], les violons montants jusques à une trentaine, sonnans quasi un air de guerre fort plaisant. Considérée comme le plus célèbre des ballets dansés à la cour sous le règne de Charles IX, cette fête marque la vogue et le triomphe en France de la danse figurée (Henry Prunières, Le Ballet de cour en France avant Benserade et Lully, pp. 55-56). L'édition est illustrée de gravures sur bois attribuées à Jean Cousin ou à Olivier Codoré : 3 grands bois à pleine page, l'un allégorique figurant Jupiter assis sous un trophée et entouré d'Athéna et d'Apollon, les deux autres représentant le monument construit pour le ballet et la salle de danse ; 16 vignettes en forme d'emblèmes accompagnent le Catalogus Nympharum. Outre la description des festivités, en vers latins, par Dorat, l'ouvrage contient aussi une ode d'Amadis Jamyn (La Nymphe angevine parle) et une ode inédite de Ronsard qui n'a pas été réimprimée du vivant du poète (La Nymphe de France parle). Exemplaire lavé, dans une belle reliure à la fanfare à compartiments vides au chiffre du collectionneur. J. P. Barbier-Mueller, II-1 n°81 et III n°79. - Dumoulin, Morel, n°218. - Mortimer, n°177. - Ronsard, la trompette et la lyre, n°245. - Diane Barbier-Mueller, Inventaire..., n°220 et 753.

Estim. 3 000 - 4 000 EUR